Face à la déferlante des SUV, présents sur tous les segments, les classiques berlines compactes résistent en s’adaptant aux désirs et aux besoins des acheteurs, mais également aux réglementations. Ainsi, l’offre disponible s’électrise rapidement, ce qui profite aussi au marché de l’occasion. Parmi les modèles disponibles sur MaNouvelleVoiture.com, voici le top 3 des berlines compactes électriques : Citroën ë-C4, Peugeot e-308, Opel Astra Electric.
La Citroën ë-C4 dispose d’une large gamme électrique
Avec quatre propositions 100% électriques, le catalogue de la berline compacte de Citroën est pour le moins fourni. En effet, la C4 troisième du nom se décline en deux carrosseries, la classique berline 5 portes et sa version à coffre (C4 X). Toutes deux étant proposées en deux motorisations « zéro émission à l’échappement » (136 et 156 ch). La première est apparue en 2020, au lancement du modèle. Elle est équipée d’un électromoteur de 100 kW (136 ch) alimenté par une batterie d’une capacité brute de 50 kWh. Son autonomie est alors de 350 km. À partir de 2022, le modèle évolue une première fois : son rayon d’action homologué progresse de 7 km grâce à des évolutions apportées à la transmission ainsi qu’à un meilleur rendement de la pompe à chaleur. Cette même année, la berline compacte s’offre une deuxième carrosserie : une version tricorps. Le modèle s’allonge alors de 24 cm, pour atteindre 4,60 m et se transformer en familiale : le dossier de la banquette arrière est plus incliné pour plus de confort, et le volume du coffre gagne 130 l. Dommage de ne pas avoir opté pour un hayon… Grâce à l’aérodynamique de sa silhouette, cette C4 X affiche une autonomie légèrement supérieure (360 km). Toutefois, Citroën va encore doubler la mise en proposant une seconde motorisation (156 ch) associée à une batterie de plus forte capacité (54 kWh). Résultat, le duo ë-C4 / ë-C4 X peut parcourir jusqu’à 420 km avec une seule charge.
L’avis de MaNouvelleVoiture.com
L’électrique convient parfaitement à la Citroën C4. Le confort et le silence de la berline compacte sont mis en valeur par la douceur de cette motorisation. La version 156 ch apparaît bien mieux adaptée à un usage polyvalent. Quant au choix de la carrosserie, il dépendra des besoins de chacun.
La Peugeot 308 fait feu de tout bois : essence, diesel, hybride rechargeable, électrique
Cette Peugeot e-308 est apparue deux ans après le lancement de la berline compacte (2021). Pas prévue à l’origine du projet, cette motorisation électrique a été habilement développée par les ingénieurs maison, en partenariat avec le japonais Nidec et le chinois CATL. Le premier a fourni l’électromoteur de 156 ch (et 270 Nm de couple), le second a livré la batterie d’une capacité brute de 54 kWh. L’ensemble offre une autonomie de plus de 410 km et une consommation contenue à 15,1 kWh/100 km. La recharge de l’accumulateur (de 20 à 80 %) prend 4h10 sur une wallbox (7,4 kW), mais il ne faut que 23 minutes pour sur une borne rapide délivrant jusqu’à 100 kW pour réaliser la même opération. Un bon résultat obtenu grâce à une puissance de charge qui se maintient. À cette berline, Peugeot ajoute une version break SW qui affiche une autonomie de 410 km et une consommation maitrisée de 14,9 kWh/100 km.
L’avis de MaNouvelleVoiture.com
Si la puissance du moteur et la capacité de la batterie de la e-308 peuvent apparaître moyennes au regard de ce que propose la concurrence, Peugeot est parvenu à transposer le toucher de route de sa berline compacte sur la version électrique. Le modèle conserve ainsi l’excellent compromis entre confort et comportement, et y ajoute, ici, une douceur de conduite incomparable. Dans sa version break, SW, la e-308 s’offre un volume de coffre digne d’une familiale.

L’Opel Astra Electric gagne à être (re)connue
Lancée peu ou prou au même moment que la Peugeot 308, l’Opel Astra suit le même chemin. Elle se décline ainsi, deux ans après son arrivée sur le marché, dans une inédite version électrique reprenant le moteur fabriqué par eMotors (coentreprise créée conjointement par Stellantis et le japonais Nidec) et la batterie fournie par le chinois CATL. Cette dernière dispose d’une chimie NMC (Nickel-Manganèse-Cobalt) et affiche une capacité brute de 54 kWh, soit 51 kWh utiles. De quoi permettre à la berline allemande de parcourir 416 km entre deux recharges (cycle WLTP). Opel avance une consommation maîtrisée de 12,7 kWh/100 km. Équipée d’un chargeur embarqué de 11 kW, l’Astra Electric passe de 20 à 80% de la charge de la batterie en seulement 25 minutes sur une borne délivrant jusqu’à 100 kW. Comme pour sa cousine, la Peugeot e-308, l’Opel Astra Electric se déclinera, courant 2024, en version break. Il reprendra la même architecture électrique avec le moteur de 156 ch, pour un couple de 270 Nm, mais disposera d’un volume de chargement allant de 516 à 1 553 l (une fois les dossiers de la banquette rabattus). C’est autant que pour la version hybride rechargeable, dont la batterie est largement plus petite.
L’avis de MaNouvelleVoiture.com
L’Opel Astra est une voiture aussi agréable à regarder qu’à conduire. Elle propose une présentation intérieure classique, mais valorisante, une belle habitabilité ainsi que, dans sa future version break, un coffre très généreux. Dans cette déclinaison Electric, elle ajoute un silence et une douceur très appréciables. Sans oublier une belle sobriété.
